Annuaire et actualités de Rambouillet

Changez la taille du texte

Retour

Heitz Krantz et Shaftaï au Palais du Roi de Rome

A la rencontre de Heitz Krantz et de Shaftaï du 17 janvier au 15 mars 2015 au Palais du roi de Rome. C’est à deux artistes locaux, l’artiste peintre Agnès Heitz Krantz et Shaftaï, sculpteur, que le Palais du roi de Rome à Rambouillet ouvre ses salles d’exposition à partir du samedi 17 janvier 2015. 


Heitz Krantz et Shaftaï au Palais du Roi de Rome

À la rencontre de Heitz Krantz et de Shaftaï

 

Du 17 janvier au 15 mars 2015 au Palais du roi de Rome

 

C’est à deux artistes locaux, l’artiste peintre Agnès Heitz Krantz et Shaftaï, sculpteur, que le Palais du roi de Rome à Rambouillet ouvre ses salles d’exposition à partir du samedi 17 janvier 2015.

"Une peinture qui tient à préserver l'espace de liberté du regard

Ce sont des collages d'aquarelle qui tissent la rencontre du réel (coupures de journaux, fragments de textes) et de l'imaginaire (signes écritures ludiques).

L'hésitation, la déchirure, la fragilité de la matière, le froissement de la soie témoignent de cette volonté d'unir les forces opposées, de conjuguer la nuance et le contraste.

Dans le travail de l'huile, le peintre ne se préoccupe pas du clivage abstrait-figuratif, pour gardant toute sa liberté, aller à l'émotion. Suggérer plutôt qu'illustrer. Ainsi l'inspiration mêle carnets, souvenirs de voyages et paysages imaginaires. Soutenir le conflit entre l'intention et l'accident, les accorder. Dire et effacer brouiller les pistes du discours, lui préfèrer ce qui resterait après l'érosion - la matière raclée, décapée jusqu'à la trame de la toile par endroits - une mémoire intemporelle." Agnès Heitz Krantz

Née en 1955 en Alsace, Agnès Heitz Krantz montre dès l’enfance une sensibilité créative très vive mais sa vocation de peintre sera contrée par son milieu familial et la nécessité de s’assumer financièrement. À 30 ans, l’éducatrice spécialisée qu’elle est devenue mène de front sa carrière professionnelle et l’étude de la céramique à l’école des arts décoratifs de Strasbourg. Ce détour la ramène à sa vocation première : la peinture. Et, depuis 20 ans maintenant, elle s’y consacre entièrement.

Autodidacte, elle a choisi pour maîtres Giacometti, De Staël et Turner dont les esquisses, plus que les toiles académiques, la touchent particulièrement. Éprise de liberté, elle ne se préoccupe pas du clivage abstrait/figuratif et pratique l’un et l’autre. Aussi authentique dans ses huiles abstraites, ses paysages réinterprétés que dans ses collages, son approche a une singularité qui ouvre au regard un espace de mystère et d’émotion.

« Les œuvres présentées dans cette exposition reflètent l’évolution de mon travail ces deux dernières années. Peu à peu la nature s’est invitée dans l’abstraction. Le thème eau/végétal, si présent dans les parcs du château et de la bergerie nationale, a inspiré quelques toiles aux tonalités vertes. Les monochromes blancs noirs et leur déclinaison de gris sont en lien avec d’autres lieux restés gravés dans ma mémoire, espaces si vastes, si forts que pour les traduire, la sobriété s’est imposée comme une évidence, un respect. Ces derniers tableaux sont ceux qui m’ont emmenée le plus loin dans l’épure. »

www.agnes-heitz-krantz.com

Né aux Etats-Unis en 1945, Shaftaï y poursuit des études littéraires à l’université avant de passer trois ans au Burkina Faso dans le cadre d’un travail humanitaire. De retour aux Etats-Unis, il s’engage dans un organisme d’aide aux enfants en fugue. Passionnant mais éreintant. Alors, deux ans plus tard, il change de cap et s’envole pour la France où il s’inscrit à un cours de mime et de théâtre. Séduit par la culture et la beauté du pays, il s’y installe. Pendant quelque temps il se consacre à l’écriture tout en gagnant sa vie en enseignant l’anglais.

En 1976, l’envie de travailler la matière le saisit. Ses premières réalisations sont aériennes, puis en plexiglas, matière qui lui offre des jeux de lumière. Poussé par le désir d’un contact plus charnel, il travaille le bois. « On découpe le plexiglas alors qu’on pénètre le bois. Le plexiglas donne des aplats géométriques, le bois livre des formes organiques », explique l’artiste. Quelques années plus tard, le métal injectera des étincelles et du feu à son œuvre créative.

« Les idées viennent de la matière, que je ne maîtrise pas. Même si je commence avec une idée précise, mes faux mouvements et les failles de la matière m’obligent à dévier de la direction initialement prise. C’est en m’adaptant à l’imprévu que je trouve du nouveau. Combiner le bois et le métal permet une variété de gestes. Le bois est lent et imprévisible. Le métal est bruyant et lourd. J’aime changer de rythme. L’ennui, la confusion, la frustration, font partie du travail lui même et je suis parfois étonné quand la pièce en arrive à sa fin. « La fin », c’est le moment où il n’y a plus rien à modifier ou à rajouter. Et chacun peut entrer en contact avec une œuvre comme bon lui semblera : à chacun sa conversation avec elle. »

"Une idée ne peut pas s’affranchir des exigences et des limites de la matière - on ne peut pas traiter le bois comme si c’était du caoutchouc... enfin, pas tout à fait. Une idée est toujours façonnée par la matière. 

Chaque pièce est unique. La sculpture, telle que je la pratique, n’est pas rapide. J’aime croire que le temps donne de la densité aux résultats. C’est à voir… et à toucher. Car la sculpture se touche et vous pouvez le faire en prenant contact avec moi pour visiter mon atelier."

Shaftaï, Artiste sculpteur

www.shaftai.com

 

Les deux artistes réaliseront des visites scolaires et des visites guidées gratuites les samedis à 15h30.

Exposition ouverte du mercredi au dimanche, de 14h à 18h.

Exposition fermée lundi et mardi.

Enrée libre rue de Gaulle à Rambouillet.

Palais du roi de Rome


52 - 54 rue du Général de Gaulle 78120 Rambouillet

Tél. 01 34 83 10 31

Le Palais du roi de Rome sur Ramboliweb www.ramboliweb.com/lepalaisduroiderome

 

Heitz Krantz et Shaftaï au Palais du Roi de Rome
Partagez cette page :