forets

Certainement suis-je le seul, et sans doute le premier.
A écrire un message, à apposer ma patte
Sur un petit clavier.
C’était la dernière pluie qui venait de tomber,
Je goûtai cette fraîcheur, ces délicates odeurs
Lorsqu’ils sont arrivés.
Non pas que leur présence me chagrine ou dérange
Mais parfois leurs avances qui restent insouciantes
Me paraissent insistantes voir même préoccupantes
Ces intrusions soudaines, qui quatre fois par lune
Invariablement troublent quiétude quotidienne.
De temps en temps j’en vois deux ou un silencieux
Mais passe respectueux rapide et courageux
Parfois il me remarque s’arrête pour m’observer
Et je deviens leur star d’une minute ou d’un soir
Certainement ma silhouette fine gracieuse, vulnérable
Y est pour quelque chose.
Vous qui me lisez, n’oubliez jamais que derrière ma discrétion
Je vous vois alors
ALLEZ voter bande d’enfants gâtés
Qui ne profitent même pas des choses qu’on leurs donnent.

Signé Capreolus capreolus (latin)

PS : Merci Bahija