SORTIR LE SOIR...

…à Rambouillet. Hormis son cinéma (qui, bien que ne pouvant pas rivaliser avec le UGC du centre SQY, a le mérite d’exister), je suis bien en peine de citer la moindre adresse qui intéresse le célibataire tout juste quadragénaire que je suis. Sans même aborder les lieux réputés à haut potentiel de rencontres (discothèque), je déplore l’orientation exclusivement familiale dans laquelle notre ville s’est résolument enchâssée.

Le Relays du Château propose son piano bar les vendredis et samedis soirs. Je n’ai pas encore poussé mes pas jusque là. Au vu du cadre confortable, je crains qu’il ne faille pas trop être juste en finances. J’apprécie les lieux où l’on peut voir un peu de monde, prendre un drink dans une atmosphère où la musique s’échappe de vrais instruments et où la conversation est permise.

Notre ville a ses opticiens, ses coiffeurs, ses agences immobilières, ses fournisseurs d’accès qui garnissent copieusement ses rues, des centres commerciaux qui gonflent. Mais qu’en est-il des adresses où l’on vit ?

Rambouillet est située à une 50taine de kms de Paris et à ce titre, il me semble louable de pouvoir y sortir sur place. La déserte SNCF demeure incommode au retour de Paris pour les rambolitains qui y travaillent et qui, de surcroît, ne sont pas encore arrivés à leur résidence une fois descendus en gare.

Le besoin, j’en suis sur, existe. Alors pourquoi cet état de fait ?