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Votez en ligne pour la forêt jardin de la Bergerie Nationale à Rambouillet !

La Bergerie Nationale à Rambouillet participe à l'opération "Pour une Île-de-France écologique et solidaire" ! Découvrez et votez pour son projet de création d’une forêt-jardin dans l’arboretum historique de la Bergerie Nationale et de son parcours pieds nus.


Votez en ligne pour la forêt jardin de la Bergerie Nationale à Rambouillet !

La Bergerie nationale présente un projet dans le cadre de l’opération “Budget participatif écologique” organisée par la Région Île-de-France, soumis aux votes des Franciliens parmi 400 projets sélectionnés.

Il s'agit d’un parcours pieds nus dans une forêt jardin installé dans l'arboretum historique de la Bergerie nationale. 

Les projets les plus soutenus bénéficieront d'un financement de la Région, alors soutenez-nous en votant pour le projet de la Bergerie Nationale !

Cliquez sur ce lien pour voter pour le projet de création d’une forêt-jardin dans l’arboretum historique de la Bergerie Nationale et de son parcours pieds nus : https://cutt.ly/2fLfBOw

Les orientations et objectifs qualitatifs du projet sont :

1) la connaissance de la forêt jardin durable favorable à la biodiversité,

2) la gestion de l'eau et

3) la découverte des différentes essences d’arbres de l’arboretum au moyen d’un parcours

Vous pouvez voter jusqu’au 2 octobre 2020.

Le vote nécessite la création d’un compte qui ne vous engage à rien d’autre qu’à nous aider à obtenir le financement espéré.

On a besoin de vous. Un grand merci ! A diffuser sans modération !!! 

Le projet

En quoi consiste le projet ?

La Bergerie Nationale de Rambouillet est issue de la ferme expérimentale créée par Louis XVI pour étudier l’acclimatation d’espèces animales et végétales provenant de l’étranger. Elle a notamment acquis sa renommée à travers le monde grâce à son troupeau exceptionnel de moutons Mérinos.

La Bergerie, c’est plus de 2 siècles d’histoire consacrés à l’agriculture et à la diffusion des bonnes pratiques agricoles. Elle dispose d’une exploitation agricole pédagogique. 

En agriculture biologique sur l’ensemble de ses terres et de ses élevages, l’exploitation est démonstrative de l’agro-écologie par l’autonomie de son système polyculture / élevage. Elle valorise en circuit court sa production et éduque à l’environnement agricole plus de 100 000 visiteurs par an.

La création d’un parcours pieds nus dans l’arboretum historique (actuellement abandonné) utilisé comme la forêt-jardin du 21ème siècle est une continuité logique de nos missions d’agro-écologie et d’éducation à l’environnement.

Les bonnes étapes d’un projet réussi :

A/ Le débardage à cheval pour la remise en état de l’arboretum et abattage des arbres

La Bergerie nationale participe activement à la promotion de la traction animale. Écologiquement saine, économiquement viable et socialement équitable, elle incarne les valeurs de l’établissement.

L’arboretum de la Bergerie nationale a un certain nombre d’arbres dangereux qui nécessitent une intervention avant d’avancer sur les aménagements nécessaires du lieu qui permettront le développement des missions d’agroécologie de l’établissement. Certains sont simplement à élaguer, d’autres sont à abattre. Débarder les bois pour les reprendre en bord de route doit se faire sans abîmer la parcelle. Afin de respecter les orientations de l’établissement alliant respect de l’environnement et utilisation de la traction animale, le choix se porte naturellement sur le débardage à cheval afin de respecter les sols et les arbres.

Le cheval-débardeur : de multiples intérêts
Le débardage consiste à transporter les bois coupés par le bûcheron jusqu’en bord de route où ils sont chargés sur des camions par le transporteur. Sans vouloir remplacer le débardeur mécanisé, le cheval-débardeur se révèle un maillon intermédiaire utile au bûcheron. Il l’aide à « désencrouer » les arbres qui restent pendus lors des coupes d’éclaircie, limitant ainsi les risques d’accident. Le cheval se révèle aussi complémentaire au débardeur mécanisé, en évitant l’utilisation d’un matériel trop puissant pour regrouper les bois de faible volume. Il peut pénétrer dans les sous-bois sans ouvrir des chemins de 3 à 4 mètres de large nécessaires au passage de l’engin mécanisé plus difficile à manœuvrer. Prioritairement utilisé dans les parcs et jardins ou dans les zones humides, le cheval permet également d’intervenir sur des pentes plus marquées et surtout de respecter davantage les sols. Il évite ainsi un tassement trop important et de profondes ornières. Le cheval-débardeur respecte la régénération naturelle et les arbres en place. Il évite de les blesser lors des opérations de débardage. Enfin, travaillant sans bruit ni pollution, docile et courageux, le cheval est un compagnon de travail valorisant une activité qui devient, grâce à lui tout à fait gratifiante.

Réhabiliter le cheval de trait n’est pas relire le passé mais écrire l’avenir dans une démarche de développement durable mettant en évidence la modernité de la traction animale. Débardeur, cantonnier, jardinier, transporteur, formateur, partenaire sportif ou médiateur social, le cheval de trait a encore de l’avenir à la Bergerie !

A noter que l’accessibilité a été pensée avec la traction animale. En effet, il sera possible d’emmener les personnes à mobilité réduite dans une calèche tirée par un âne ou un petit cheval.

Partenariats
• Partenariat avec l’ ACTIF, Association pour le Cheval de Trait en Île-de-France qui rassemble des utilisateurs de chevaux de trait de toute la région.
• Travaux réalisés par Harlay Paysages, spécialiste du territoire du débardage avec des chevaux et élagueur de profession.
• Intervention de BAC PRO Conduite et gestion de l’entreprise hippique (éducation à la santé et au développement durable) du Pôle formation/Bergerie nationale, de BAC PRO GMNF de L’Ecole des éco-activités de Técomah et des STAV du LAP de l’école Sully sur des travaux d’entretien, d’ouverture de milieu et de petits bûcheronnages (sur l’année 2020 et 2021).

B/ La création d’un parcours pieds nus sur le thème du paillage

Le parcours qui sera aménagé dans l’arboretum historique/forêt-jardin du XXIe siècle sera accessible pieds nus.
Le concept est dans l’esprit des parcours de santé, le pied étant un centre névralgique nous permettant de percevoir de très de nombreuses sensations.
Cette approche sensorielle valorisera les paillis, contribuant ainsi à répandre leurs usages et permettant de montrer leur rôle en agroécologie pour la préservation de la qualité du sol. Ce sont en effet les véritables alliés du jardinier, indispensable à une culture écologique des jardins potagers.

Le paillage consiste à couvrir la surface du sol cultivé par des matériaux d’origine minérale ou végétale. C’est une technique essentielle en jardinage biologique car :
• Il évite la pousse des herbes sauvages,
• Il évite l’érosion des sols due au soleil et aux pluies,
• Il régule la température du sol,
• Il limite les apports en eau,
• Il apporte de la matière organique au sol en développant une microfaune et microflore qui va participer à sa décomposition.

Quelques idées de ce qui peut être mis en place : herbe, paille, coques de cacao, bois raméal fragmenté, coques d’abricots, écorces broyées de conifères, toile végétale, cosses de sarrasin, sable, pouzzolane, galets, billes d’argile, vermiculite, galets et laine.

Partenariats
• Partenariat avec une entreprise locale VEOLIA pour le terrassement et l’aménagement du parcours.
• Partenariat avec la jardinerie POULLAIN pour l’approvisionnement en paillage.
• Intervention de BAC PRO Conduite et gestion de l’entreprise hippique (éducation à la santé et au développement durable) du Pôle formation/Bergerie nationale, de BAC PRO GMNF de L’Ecole des éco-activités de Técomah et des STAV du LAP de l’école Sully sur des travaux d’entretien, d’ouverture de milieu et d’installations des différents paillages (sur l’année 2020 et 2021).

C/ La remise en état du cours d’eau par la mise en place d’une zone de phytoépuration

La phytoépuration est un procédé naturel de filtration ou de dépollution des eaux usées, par les plantes. Il s’agit plus précisément d’assainir les eaux sales par les bactéries cachées dans le système racinaire des plantes qui sont dites épuratrices. Le procédé est tout à fait écologique, sans odeurs et peut être très esthétique.

La phytoépuration permet surtout de traiter les nitrates et les phosphates, ainsi que des métaux qui sont les principaux polluants des eaux.

Généralement connue pour son utilisation dans l’assainissement, la phytoépuration est maintenant appliquée avec succès dans le système de gestion des eaux de ruissellement tout en offrant des services écosystémiques intéressantes (maintien de la qualité de l’eau et du sol, contrôle biologique et régulation des parasites…).

Plusieurs aménagements sont à créer pour mettre en place ces nouvelles fonctions épuratoires et écosystémiques :
• Des filtres plantés de végétaux sont à installer dans le ru à différents points pour recueillir les eaux sales de l’étang. Grâce aux processus épuratoires de ce complexe végétal-substrat-microorganisme, les filtres permettent de retenir la plupart des particules en laissant une eau épurée s’écouler vers le bassin de rétention situé en aval.
• Au final, le bassin grâce à l’introduction des végétaux devient un écosystème vivant et complexe, avec un risque réduit d’eutrophisation et une meilleure intégration environnementale.
De plus, une noue d’infiltration végétalisée a été créée à l’amont de l’étang et du ru permettant de collecter les eaux déversées du parking. Les eaux peuvent être stockées puis s’infiltrer dans la noue, qui a été plantée de nombreuses herbes localement présentes. La végétalisation de la noue permet d’éliminer des polluants véhiculés par les eaux grâce aux processus de transformation, de dégradation et d’assimilation végétale.

Partenariats
Le Parc Naturel Régional de la Haute vallée de Chevreuse a été sollicité pour une aide technique lors des travaux.
• Partenariat avec le service « GEMAPI, cycle de l’eau », communauté d’agglomération de Rambouillet Territoires.
• Partenariat avec une entreprise locale VEOLIA pour le terrassement, l’aménagement et le curage de la mare.
• Intervention des BTS GEMEAU de L’Ecole des éco-activités de Técomah sur l’étude préliminaire du ru (analyses physico-chimiques, relevés topographiques).

• Intervention de BAC PRO Conduite et gestion de l’entreprise hippique (éducation à la santé et au développement durable) du Pôle formation/Bergerie nationale, de BAC PRO GMNF de L’Ecole des éco-activités de Técomah et des STAV du LAP de l’école Sully sur des travaux d’entretien, d’ouverture de milieu, d’aménagement du ru, de la station de phytoépuration et de la mare (sur l’année 2020 et 2021).

D/ L’aménagement végétal de « la forêt-jardin »

L’arboretum de la Bergerie nationale et sa dimension agrosylvo-pastorale d’autrefois ont disparu. Aujourd’hui, le site n’est plus une terre d’acclimatation d’essences exotiques.
Ce projet du XXIe siècle est d’avoir une forêt-jardin comestible productive, c’est une forme d’agroforesterie « sauvage », elle permet de produire plus grâce à un système de plantation de différentes strates de plantes comestibles :
1. Les grands arbres fruitiers (la canopée)
2. Les moyens et petits arbres fruitiers
3. Les arbustes à petits fruits
4. Les herbacées
5. Les plantes grimpantes
6. Les plantes couvre-sol
7. Les plantes racines

Le principe d’une « forêt-jardin », ou « forêt comestible » ou « forêt nourricière », consiste à planter une large palette de plantes comestibles en particulier des arbres et buissons à fruits et à baies à différentes hauteurs, en s’inspirant des systèmes forestiers. Grâce à leurs interactions mutuelles, les espèces choisies demandent peu de travail du sol, de désherbage ou de contrôle des ravageurs, et aboutissent à un système productif et en bonne santé.

Ces végétaux forment une sorte de forêt-jardinée qui est un concept encore très peu connu sous nos latitudes qui présente un ensemble de bénéfices environnementaux et sociétaux exceptionnels. Une fois implantée, la forêt-jardin est un système durable, autonome, résilient et productif sans avoir recours aux énergies fossiles, sans besoins en eau ni en fertilisants. Elle stocke du carbone et lutte ainsi contre l’effet d’îlot de chaleur, restaure les paysages et constitue un refuge de biodiversité cultivée et sauvage. Sur le plan social, la forêt-jardin permet de produire localement des fruits, baies, légumes, plantes aromatiques et médicinales, champignons, tout en créant des emplois. Elle ne nécessite que de petites surfaces pour son implantation et peut facilement trouver sa place dans un jardin, dans un arboretum vieux de 230 ans. La Forêt-Jardin est un espace où la MICROAGRICULTURE se révèle efficace.

La forêt-jardin est aussi un espace poétique et esthétique en plus de son caractère éminemment social qui traduit notre rapport à la nature.
La forêt-jardin permettra de développer la biodiversité animale et végétale.

La forêt-jardin peut également abriter un habitat, un petit élevage, des ruches… C’est aussi un lieu stable où les essences ont été choisies en fonction de la région (végétaux labélisés « végétal local ») et où il faut essayer d’augmenter la biodiversité en créant un contexte favorable à de nombreux auxiliaires (oiseaux, mammifères, reptiles et batraciens, insectes). Des Nichoirs et abris (hôtel à insectes, mare, tas de bois…) sont donc à privilégier. 

Partenariats
• Structures locales naturalistes (Bonnelles Nature, LPO Yvelines, CERF…) pour le recensement et le développement des refuges.
• Des actions éducatives participatives seront développées avec Vigie-Nature École du muséum Nationale d’histoire naturelle.

E/ Le développement de la sylvothérapie, relation avec les arbres et leur impact environnemental

Se balader en forêt, est l’une des meilleures ordonnances naturelles pour lutter contre le stress et booster son énergie ! Pratiquer la sylvothérapie, ou « médecine verte » permet de profiter des bienfaits apaisants des arbres.

Pour permettre cela, en parallèle de la forêt-jardin, chacun pourra se ressourcer auprès des arbres remarquables existants (chêne, hêtre pourpre, cèdre du Liban, séquoia, charme, érable…) aidé de spécialistes afin d’éviter les dangers (allergie, rencontre avec des insectes indésirables…). Cette activité sera une façon originale de partir à la découverte des arbres et de la forêt pour mieux les connaître. En effet, un travail de pédagogie est nécessaire car l’arbre est un élément indispensable de développement d’un espace durable.

L’arbre est le symbole de la biodiversité. Les forêts sont cruciales pour notre environnement, tant elles constituent l’habitat de nombreuses espèces et régulent le climat de la planète. En effet, les forêts captent une grande quantité de dioxyde de carbone (CO2) ; l’un des principaux gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. En stockant ainsi le CO2, les forêts jouent un rôle fondamental dans la limitation de l’augmentation des températures.

Partenariats
• Professionnels de la sylvothérapie et les techniciens forestiers du Domaine National.

F/ Travailler avec les structures locales et développer le lien social

L’entretien de la forêt-jardin et du parcours pieds nus sera assuré par des personnes en situation de handicap qui sont des jardiniers maraîchers de l’Association Confiance Pierre Boulanger. Un éducateur technique spécialisé sera le référent du groupe. Dans le cadre de la convention, les produits seront commercialisés en circuit court.
En effet, les végétaux cultivés forment une sorte de forêt-jardinée procurant, outre les fruits, baies et feuilles comestibles, du bois d’œuvre et de chauffe, des légumes, des plantes aromatiques et médicinales, des matériaux pour l’artisanat ou des productions destinées à la vente au Mérinos café (petits fruits, sachets de plantes aromatiques…).

Les travaux seront effectués par des entreprises locales (Harlay Paysages, Veolia,…) ayant une démarche respectueuse de l’environnement (respect du patrimoine arboré lors des travaux).

L’arboretum sera aussi un lieu de partages, d’échanges et de rencontres où se mêlent expériences botaniques, nouvelles pratiques du jardinage et animations participatives à destination de tous. C’est un espace de convivialité offert à tous les utilisateurs (tous les franciliens dont le personnel de la Bergerie qui pourra en profiter tous les jours).

Ce parcours « pieds-nus » sera chaque année accessible aux visiteurs individuels de début avril à fin octobre et toute l’année pour les groupes sur réservation. Il sera valorisé lors des évènements qui ponctuent l’année de l’exploitation agricole (week-end tonte, Marchés fermiers, Rendez-vous aux Jardins, journées du patrimoine,…), ainsi qu’à travers des visites en autonomie et animations encadrées proposées aux scolaires.

Ce parcours sera aussi le support des différentes missions de l’établissement tourné vers l’agro-écologie pour l’accueil d’un public diversifié : agriculteurs, porteurs de projets, stagiaires en formation, collectivités...

Cliquez sur ce lien pour voter pour le projet de création d’une forêt-jardin dans l’arboretum historique de la Bergerie Nationale et de son parcours pieds nus : https://cutt.ly/2fLfBOw

Photos d'illustration : La Bergerie Nationale

Bergerie Nationale
Parc du Château de Rambouillet
https://www.ramboliweb.com/bergerie-nationale

http://www.bergerie-nationale.educagri.fr

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